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Le saviez-vous ?

Les inégalités entre les hommes et les femmes sont partout dans le monde!


En Amérique, en France, au Brésil, au Japon… partout dans le monde, les femmes sont en première ligne des inégalités. Ces dernières se manifestent dans tous les champs sociaux: professionnel, politique, éducatif et familial.Historiquement, les inégalités entre les femmes et les hommes ont été justifiées par une infériorité naturelle — au sens biologique — des femmes. D’autres facteurs sont liés aux choix politiques, obstacles culturels ou juridiques instaurés. Par exemple, il fallut attendre plusieurs années pour que les femmes aient le droit de vote ou d’exercer une profession sans l’autorisation de leur mari dans plusieurs pays.

Bien que des progrès aient été réalisés afin de lever les freins à l’égalité, les statistiques sur le sujet donnent encore le vertige ; selon le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2022 » de la Banque mondiale, environ 2,4 milliards de femmes dans le monde ne bénéficient pas de l’égalité des chances économiques.

 

Inégalités Salariales

La question des inégalités salariales est toujours récurrente. Selon le rapport sur les inégalités mondiales du «World Inequality Lab», aucune région du monde n’atteint la parité entre les hommes et les femmes dans le partage des revenus du travail en 2020.

En effet, les chiffres officiels montrent que les femmes ne touchent que 77% du salaire des hommes à travers le monde. Leur taux de participation au marché du travail est de 63%, contre 94% pour les hommes.

En 2021, la Banque Mondiale a effectué une analyse des lois et règlements de 190 pays dans le monde. L’étude a observé que les femmes «ont seulement les trois quarts des droits reconnus aux hommes en matière de sécurité économique’’, c’est-à-dire qu’elles sont moins protégées par la loi concernant leur rémunération, congé, maternité, entrepreneuriat, retraite, actifs. »

Ces disparités salariales s’amplifient de plus en plus au vu d’un manque d’encadrement juridique défavorable à l’inclusion économique des femmes. Un rapport récent d’Oxfam a montré que les hommes détiennent 50 % de richesses en plus que les femmes dans le monde.

 

 

Une femme sur trois dans le monde est victime de violence!

Les violences à l’égard des femmes constituent un phénomène mondial de grande ampleur. S’appuyant sur les données de 2000 à 2018 de la plus grande étude sur la prévalence de la violence à l’égard des femmes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS a déclaré que « La violence à l’égard des femmes est endémique dans tous les pays et toutes les cultures, causant des dommages à des millions de femmes et à leurs familles, et elle a été exacerbée par la pandémie de COVID-19.»

La violence à l’égard des femmes peut avoir de différentes formes, dont : le viol, prostitution forcée, violence physiques ou sexuelles… etc.

Au niveau mondial, les chiffres démontrent que la violence domestique constitue la forme la plus courante de violence perpétrée à l’égard des femmes; 30% des femmes signalent avoir subi une forme quelconque de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, ce qui a créé, par voie de conséquence, des problèmes et dysfonctionnements de santé physique, sexuelle, mais surtout mental.

Les violences conjugales/ sexuelles découlent de facteurs interagissant les uns avec les autres, notamment sur le plan individuel, familial, communautaire, culturel et sociétal.

Qu’elle soit d’ordre physique, psychologique ou sexuel, la violence à l’égard des femmes a des coûts sociaux et économiques de grande importance également. A titre d’exemple, ces formes de violence peuvent entraîner des dépressions et des isolements, l’incapacité de travailler, le manque de participation à la vie quotidienne et une capacité réduite à prendre soin d’elles-mêmes et de leurs enfants.

De plus, un environnement pareil pourra impacter la santé psychique des enfants, et pourra créer des troubles psychologiques, lui poussant ainsi de commettre des actes violents ou à en être victimes.

 

 

Une présence minoritaire dans la vie politique

Malgré l’augmentation du nombre des femmes dans les postes à haute responsabilité dans plusieurs pays, on remarque que ces avancées n’ont eu que peu d’effet sur l’émergence d’un monde plus égalitaire.

Les données indiquent que les femmes sont toujours sous-représentées à tous les niveaux du pouvoir politique à travers le monde.

Selon un rapport réalisé par ONU Femmes en 2021, « le nombre de pays sans femme au gouvernement a augmenté ; et seulement 25,5 pour cent des parlementaires nationaux sont des femmes, contre 24,9 pour cent l’année précédente. »

Le rapport, qui met en évidence les inégalités entre les sexes, a également montré que « la progression du nombre de femmes détenant des portefeuilles ministériels a ralenti, avec une légère augmentation, passant de 21,3 pour cent en 2020 à 21,9 pour cent en 2021.»

 

Il apparait bien que l’égalité entre l’homme et la femme est encore loin d’être atteinte dans la sphère politique. La garantie d’une société stable se base essentiellement sur le respect des droits de la femme, son épanouissement, et son bien-être.